Quitter votre zone de confort : un photographe paysagiste réalise des portraits
En tant que photographe, mon objectif a été ma fenêtre sur le monde, un conduit par lequel j'ai capturé la grandeur des paysages naturels. Des vues panoramiques sur les montagnes à l'étreinte tranquille des forêts, j'ai consacré mon métier à préserver la beauté du plein air. Pourtant, un murmure de curiosité m’a attiré, me poussant à sortir de ma zone de confort et à explorer le domaine de la photographie de portrait pendant longtemps.
Lors d'une récente visite chez des proches, on m'a demandé de prendre des photos de dernière année pour la nièce de ma femme, car je suis le « photographe ». Un peu à contrecœur, j'ai accepté et je suis parti avec mon fidèle Canon EOS R et l'objectif polyvalent 70-200 mm f/4L en main. Je me suis lancé dans un voyage qui allait remettre en question ma perception de la photographie et redéfinir mon récit artistique. J'aurais également besoin de sortir mon flash, ce que j'ai déjà fait quelques fois auparavant.
L’étincelle qui a déclenché mon parcours vers la photographie de portrait n’a pas été soudaine ; cela couvait sous la surface depuis un moment, mais je n'avais jamais pris un seul portrait. J'ai toujours été attiré par les histoires, par les émotions qui persistent juste sous la surface d'un moment capturé, en particulier lorsque je regarde les images fantastiques que j'ai vues d'autres photographes qui produisaient des clichés incroyables d'humains dans la nature. Fort de cette curiosité, je me suis retrouvé à la croisée de mon métier, désireux d'explorer une dimension à la fois passionnante et inconnue.
Ainsi, mon voyage dans la photographie de portrait commencerait dans un parc local, une toile luxuriante regorgeant de vie et de possibilités. Les mêmes instincts de composition qui m'avaient guidé à travers les paysages me guidaient désormais pour encadrer ma nièce au milieu d'un environnement vibrant. Armé de mon objectif 70-200 mm, j'ai cherché à capturer des moments francs qui résonnaient à la fois avec sa vivacité et la beauté naturelle du parc.
Alors que la lumière du soleil filtrait à travers le feuillage, j’ai adapté ma sensibilité paysagiste à ce nouveau défi. Je savais que maintenir une faible profondeur de champ était essentiel pour isoler mon sujet et ajouter un arrière-plan doux. En prenant des photos à f/4, l'ouverture la plus large de l'objectif, j'ai pu obtenir cet effet tout en garantissant des vitesses d'obturation rapides pour figer le mouvement et conserver des images nettes. L'ouverture, un outil que je maîtrisais depuis longtemps dans les paysages, prenait désormais vie lorsque je l'utilisais pour ajouter une touche de bokeh à mes compositions. Ce flou d’arrière-plan délicat a créé une qualité onirique, qui rappelle mon vaste travail de paysage. Idéalement, j'aurais aimé photographier à f/2,8 ; cependant, ce n’était bien sûr pas une option pour moi.
Je voulais m'assurer d'arriver à des endroits variés, donc ensuite, je me dirigeais vers une plage qui étendait ses bras dorés vers l'horizon. Ici, le majestueux phare de Ballycotton se dresserait à l'horizon comme une sentinelle contre l'étendue azur. L'objectif 70-200 mm est redevenu mon conteur, me permettant d'encapsuler à la fois la forme humaine et le phare lointain dans une seule image.
Dans ce décor, la profondeur et la perspective jouent un rôle central. La forme de ma nièce se tenait en équilibre sur le fond du phare. Cela a fait de l'arrière-plan un sujet doux, permettant aux détails du phare de persister comme un léger emblème de l'esprit maritime. En cadrant ma photo, je me suis émerveillé de voir à quel point ce portrait résumait à la fois l’essence du portrait et l’essence du paysage tentaculaire. J'ai alors commencé à m'amuser et nous avons pris quelques photos franches tout en faisant sauter mon sujet et jouer sur le sable.
Ensuite, nous sommes partis vers un vieux château/folie que j'avais photographié plusieurs fois auparavant. Ses pierres patinées et chargées d'histoire feraient office de joli sujet flou en arrière-plan. Dans ce contexte, ma nièce est devenue une muse contemporaine mêlée aux échos du passé. Ici, l'objectif 70-200 mm a révélé sa polyvalence en capturant sa vitalité dans la solennité intemporelle du château.
Dans ce cas, j’ai visé un réglage d’ouverture compris entre f/4 et f/5,6. Ce choix m'a permis d'embrasser l'arrière-plan sans pour autant dominer mon sujet. Les arches anciennes et les pierres texturées formaient un cadre texturé pour mon portrait, une symphonie visuelle d'histoire et de jeunesse. L'utilisation délibérée du bokeh ici, une technique perfectionnée dans les paysages, a ajouté un élément de séparation qui a souligné l'interaction entre le sujet et l'environnement.
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